Festival du cinéma africain de Khouribga

Publié le par M. HAMIM

linkKhouribga, la capitale mondiale du phosphate, va porter du 19 au 26 du mois courant, les couleurs d’Afrique , en organisant la 11ème  édition du Festival du cinéma africain de Khouribga. En effet le Festival du cinéma africain de Khouribga est l'un des plus anciens au Maroc et dans l'Afrique, créé en 1977 par la Fédération nationale du Ciné-club du Maroc, le Festival s’est interrompu six ans pour des problèmes d’organisation et de financement. L’ Office Chérifien du Phosphate (OCP), le parrain de l’événement, a créé une association en 1999 pour relancer le Festival et promouvoir les événements culturels dans la ville. Dorénavant le grand prix du festival sera baptisé au nom du réalisateur, acteur et scénariste sénégalais Ousmane Sembène, en reconnaissance de son militantisme cinématographique et ses efforts constants en vue de faire connaître l'Afrique et son riche patrimoine, décédé à l’âge de 84 ans à Dakar, Ousmane Sembène a mené une carrière littéraire écrivant plusieurs ouvrages avant de se lancer dans le 7ème  art après une formation à Moscou. Ainsi, en 1963 il a tourné son premier court métrage ‘’Borom Sarret’’, en 1964 il a réalisé Niaye , et en 1966 il a sorti son 1er long-métrage, qui est aussi le premier film négro-africain  ’La Noire de ...’’, qui remporte, la même année, le Tanit d’or au Festival de Carthage, ce film lui vaudra également le prix du meilleur réalisateur africain, au Festival mondial des arts nègres à Dakar en 1966. Pour lui rendre hommage, la cérémonie d’ouverture de la manifestation, connaîtra la projection du Moolaadé,  son dernier film. Le jury du festival présidé par le réalisateur burkinabé Idrissa Ouedraogo, est composé de six membre dont trois marocain: le réalisateur Abdelkarim Derkaoui, la productrice Yasmine Chami et le journaliste Hassan Narrais.
14 films ayant une dimension africaine seront en lice pour le Grand prix du festival, le Maroc sera représenté par le long métrage «En Attendant Pasolini» de Daoud Aoulad Sayed (2008) et «Où Vas-tu Moshe  ?» de Hassan Benjelloun (2007). Khouribga avec son festival, tente de promouvoir la communication et l’échange des connaissances cinématographiques entre les pays africains.

Publié dans Arts

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H
Salut le poête, ta raison khouribga est une ville de création, et le Maroc doit continuer de vivre malgré toutes les crises, il faut pas s'arréter.à+ l'ami
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P
bjr notre prof..eh bien tant mieux pour "khouribga"..a vrai dire c'est une ville de la création,de l'art..et "abidat rmma" le témoigne..<br /> Le maroc cettte année a organisé bcp de féstivals en dépit de la crise sociale,économique et politique..mais on m'a dit qu'on doit pas s'arrêter
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H
Salut Adil, nos organisateurs ne font qu'à leurs tête,et jamis des consultations.
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H
Salam Dahbi merci de passer par mon blog tout le plaisir est pour moi
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A
salut<br /> je veux seulement félicité les organisateurs du choix du mois de ce festival.<br /> Malheureusement ce n'est pas le cas pour safi et tétouan toutes les deux en même temps!!
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