Le come back

Souvent, les capacités de l’être humain à pouvoir vivre, en l’absence de certaines choses dont il avait l’habitude, sont l’objet de maints débats et polémiques.

En effet, peut-on subsister sans voiture, sans téléphone, sans internet, voire sans boire, ni manger ? Ce sont surtout ces derniers besoins qui ont constitué le centre d’intérêt de l’homme depuis qu’il a pris conscience de son malaise et de ses souffrances. Boire et manger sont fondamentaux et personne ne peut s’en passer, même si certains peuvent avoir la force de se priver de boire durant sept jours et de manger durant quarante jours. Au-delà de cette durée, il va de soi que la mort est certaine, puisque le corps humain a besoin d’être constamment alimenté, physiquement, pour qu’il puisse continuer de fonctionner correctement.

Lors de mon absence, forcée d’ailleurs, et ma privation de cet espace, je me suis posé la question autrement : l’homme peut-il vivre sans lire et écrire ? Répondre positivement ou négativement à cette question s’avère absurde. Pour moi, lire est plus que fondamental, puisque la lecture « nourrit » l’esprit et peaufine l’âme. Quant à l’écriture, elle soigne l’esprit, le soulage du stress de la vie trépidante quotidienne et libère les idées rebelles qui nous hantent. L’écriture nous permet, en tout état de cause, de nous confronter, de mieux nous connaître et surtout de communiquer nos pensées et de partager notre vision du monde.

Bref, ne pas écrire est, pour certains , synonyme de mort lente, d’agonie. Priver l’homme de sa plume, n’est-ce pas, en quelque sorte, déposséder l’humanité de son histoire ?